Après Böse ou la semaine passée Les Jeunes Populaires, la campagne Renault pour ses véhicules électriques utilise le QRCode et draine du trafic vers un site conçu pour l’ordinateur et non pour le mobile.
De nombreux annonceurs expérimentent les smart tags. Je pense que c’est une bonne tendance. Cet outil facilite l’accès à l’information.
Malheureusement, nombre d’entre eux gâche leurs démarches en acheminant le trafic vers des sites totalement inadaptés à la consultation mobile.
Au début une campagne avec un QRCode…
Ce vendredi soir, j’ai réagi à la campagne pour les Renault Électriques. Je fais partie des consommateurs prêts à payer plus pour moins polluer, prêts à conduire autrement.
Stimulé, j’ai voulu obtenir plus d’informations. J’ai donc activé le QRCode présent en pied de pub.
…à l’arrivée, un site inadapté au mobile
Outre le fait, que ma langue de navigation n’a pas été détectée automatiquement. Malheureusement, je suis arrivé sur un site illisible avec mon mobile car conçu pour l’ordinateur. (Voir le site Renault-ZE.com).
Raté ! Je suis passé à la page suivante de mon magazine.
Dommage, Renault a mis le paquet dans son dispositif web (blog dédié, compte Twitter, Facebook…) sauf que la création de trafic mobile et QRCode ne prend pas en compte les contraintes de navigation de la cible.
Nous devons donc prendre en compte impérativement la nature de la cible dans la mise au point de campagnes utilisant ce type de relais. Fondamental : se demander à qui on parle ? Un ordinateur ? Un mobile ? Dans le cas du QRCode, c’est aujourd’hui un mobile. Le site de destination doit être adapté.
A lire également sur ce blog et sur le sujet des codes à valeur ajoutée :
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Bonsoir Antoine,
et merci pour la qualité de vos billets, pertinents et étayés d’analyses. Je rebondis sur les QR codes car je suis tombé sur un exemple de transposition pour les lieux physiques et je me questionne quelque peu sur la pertinence du modèle :
http://www.cityqr.com/
Au début j’ai trouvé l’idée fort intéressante, puis je me suis demandé l’intérêt d’avoir un code QR sur une devanture d’un restaurant par exemple. Celà permet certes de lire les critiques ou de se connecter à la page Facebook, mais le bénéfice ne demeure-t-il pas limité ?
Ils parlent également dans leur promesse « d’intéraction » avec les clients…mais j’avoue que j’ai un peu de mal à les apercevoir…
Qu’en pensez-vous ?
@Fred F. Bonjour. J’ai regardé le site cityqr.com. Je trouve que ce service a une vraie valeur ajoutée.
Utilisateur de mobile. Je me suis déjà retrouvé devant un restau à consulter ses critiques DisMoiOù, chercher ses résultats Michelin…
Grâce à ces QR, l’établissement, le commerçant a la possibilité de guider les prospects vers les sites sociaux ou ses propres infos. On peut d’ailleurs envisager une page tampon (au format mobile) pour proposer différents contenus additionnels à l’utilisateur.
Le QR est ainsi un facilitateur de relation. Le plus simple et le plus efficace reste évidement d’inviter les utilisateurs à pousser la porte.